Ce projet se concentre sur 2 méthodes de mesure des émissions de carbone : La méthode facteur d’émission, qui consiste à faire correspondre un montant de dépense à une quantité de carbone émis. Cette méthode est appliquée pour les achats indirects. La méthode analyse du cycle de vie, qui consiste à faire correspondre des émissions de carbone à chaque étape du cycle de vie d’un produit (extraction des matières premières, production, transport, distribution, utilisation et recyclage). 

 Cette méthode est appliquée pour les achats directs. La mesure des émissions de carbone génère les performances suivantes : Une meilleure maîtrise des dépenses Une réduction des coûts d’achats Une amélioration de la valeur de la marque pour être plus compétitif Un impact sur les choix de conception des produits Une réduction des risques de la Supply Chain

Or le numérique a un impact non négligeable sur le réchauffement climatique du fait des émissions de gaz à effet de serres qu’il engendre à la fois dans ses phases d’utilisation mais aussi dans les phases de fabrication du matériel nécessaire à ces usages. Face à l’urgence climatique et dans la lignée des accords de Paris, les entreprises sont appelées à décarboner leur activité afin de prendre leur part de responsabilité dans ce défi commun. Nous nous sommes intéressés au rôle de la fonction Achat face à ce défi de décarbonation de l’IT et face à l’objectif de basculer dans une logique de numérique durable et responsable. 

 Notre mémoire de recherche tente de mettre en avant les enjeux, les contraintes et les moyens permettant à la fonction Achat de contribuer à la réduction des émissions de CO2 du numérique et de créer de la valeur pour l’entreprise et ses parties prenantes. Achats durables, relation client fournisseurs, outils… tant de leviers à la disposition de la fonction achat pour agir que nous proposons d’explorer.

Si la carte mentale reprend les obligations du code de la commande publique, elle intègre également les différentes lois promulguées récemment (loi « Climat et résilience », loi « ASAP », loi « EGALIM », loi « AGEC »…), les stratégies achats interministérielles et les documents internes ministériels (modes opératoires…). 

 Grâce à son arborescence qui se déploie facilement selon les critères prédéfinis, la carte mentale est une réponse complète et pédagogique pour les acheteurs publics qui souhaitent être accompagnés dans leur mission. Elle les guide et les renvoie aux documents et sites utiles.